Sabine Frommel

Architecture
Élu(e) le

Correspondante de l'Académie des beaux-arts

Sabine Frommel, correspondante de l'Académie des beaux-arts

Née en 1958 en Allemagne (RFA), Sabine Frommel commence en 1976 des études d’architecture à la Fachhochschule et à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf, et obtient en 1982 le diplôme d’architecte. À la Philipps-Universität de Marburg, elle poursuit des études en histoire de l’art, archéologie, philosophie et se spécialise en architecture de l’époque moderne. Elle suit un troisième cycle à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris La Villette. Elle est recrutée dans ce même établissement comme professeur d’histoire de l’architecture. Sabine Frommel mène alors en parallèle des activités d’enseignement, de recherche (Marburg et Centre études supérieures de la Renaissance à Tours) et d’architecte (logements à Düsseldorf).

Dès 1985, un contrat de recherche du Ministère de l’équipement (actuel ministère de la Transition écologique et solidaire) lui permet d’étudier les châteaux de la Renaissance en Bourgogne et d’explorer les rapports franco-italiens au XVIe siècle qui deviendront l’un de ses axes de recherche. En 1989, elle fonde le premier programme ERASMUS en histoire de l’architecture (avec les universités d’Aix-la-Chapelle, Weimar, Rome, Florence et Venise). En 1995 elle soutient sa thèse de doctorat intitulée Sebastiano Serlio : le château d’Ancy le France et son évolution artistique à l’université de Marburg, publiée ensuite en langue italienne, ainsi que française et anglaise. En 2001, elle est nommée associée de l’Académie Royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Depuis 2003, elle est directrice d’études (Histoire de l’art de la Renaissance) à l’École Pratique des Hautes Etudes. De 2013 à 2015, elle a été professeur invité à l’université de Bologne (Dipartimento di Filologia Classica e Italianistica).

Sabine Frommel est l’auteur de nombreuses publications concernant les rapports entre la France et l’Italie. Elle cherche à élargir les limites de la discipline de l’histoire de l’architecture et à développer une perméabilité entre différents champs scientifiques, notamment par des études autour de la description des œuvres architecturales dans la littérature et de la représentation de celles-ci dans la peinture.

 

(© Birgit Wörz, Institut für Kunstgeschichte der Universität Würzburg)