Nicolas Méhul

Composition musicale
Élu(e) le
Né(e) à
Givet
Le
Date de décès
Nicolas Méhul

Etienne-Nicolas Méhul (1763-1817, premier élu de la section en 1795). Originaire des Ardennes, il montre très jeune des dons remarquables pour la musique et est envoyé à Paris. Son opéra Euphrosine ou le Tyran corrigé, sur un livret de Benoît-François Hoffman, est créé le 4 septembre 1790 à la salle Favart et lance sa carrière. Auteur d’une trentaine d’opéras pendant la Révolution, il compose également de nombreux chants pour les fêtes républicaines puis impériales. Le Chant du Départ, qu’il compose en 1794 sur les paroles de Marie Joseph Chénier, exécuté pour célébrer la victoire de Fleurus le 26 juin 1794, passe rapidement à la postérité en devenant l’hymne officiel du Premier Empire. Son engagement au service de l’idéal révolutionnaire puis impérial est récompensé par sa nomination à l’Institut de France en 1795, avec François-Joseph Gossec et André Grétry ;
il reçoit la Légion d’Honneur des mains mêmes de Napoléon. Considéré comme le premier compositeur romantique, ses opéras et ses quatre symphonies ont profondément influencé Hector Berlioz. L’un des fondateurs du Conservatoire de Paris, il en est nommé inspecteur en 1816. Après plusieurs échecs de ses créations lyriques, Méhul se retire de la vie musicale pour se consacrer à sa passion pour les fleurs.