Les prix François-Victor Noury décernés par l’Institut de France sont destinés à encourager le développement de la culture, de la science et de l’art français. Sur proposition de la section cinéma et audiovisuel de l’Académie des beaux-arts, un prix de 10 000 euros est décerné chaque année à un réalisateur.
En 2021, le Prix François-Victor Noury a été attribué à Maxime Priou.
Maxime Priou
Né en 1994, Maxime Priou a étudié à l’école de journalisme l’ISCPA spécialisé en documentaires. En 2019, il réalise son premier documentaire Rohingyas : l’exil sur les conditions de vie du peuple rohingya en exil dans le camp de Kutupalong au Bangladesh. L’année suivante, il réalise un deuxième documentaire sur la décharge de Ghazipur à New Delhi. Ghazipur, à l’ombre de la décharge est remarqué dans de nombreux festivals à travers le monde : il remporte le prix du meilleur documentaire décerné par le Demetera Film Festival ainsi que par le Crown Wood International film festival, le trophée d’argent au Deauville Green Awards, et il est sélectionné dans la section « meilleurs films internationaux de moins de 30 minutes » au FIGRA. Le documentaire est également diffusé par Arte dans son émission Arte Reportage.
Fort de cette expérience, Maxime Priou s’est intéressé à la culture vaudou et à tout ce qui entoure la magie noire africaine en prévision de l’écriture d’un film de fiction. En 2021, il se rend au Nigeria pour tourner deux documentaires et s’approcher de la réalité de cette culture : Skolombo : le calvaire des enfants sorciers diffusé dans l’émission Arte Reportage et inscrit dans la catégorie du meilleur documentaire au Prix Albert Londres, et Benin City : l’Europe à tout prix sur la traite humaine des jeunes nigérianes.
