Baudelaire et les arts

Colloque "Baudelaire et les arts"

Le 16 mai 2018 s'est tenu dans la Grande Salle des séances du Palais de l'Institut de France, un colloque portant sur « Baudelaire et les arts ». Placé sous la présidence du Secrétaire perpétuel Laurent Petitgirard, de Patrick de Carolis et d’Adrien Goetz, conçu et présenté par François-Bernard Michel, ce colloque a permis d’explorer cette dimension particulière du poète avec les interventions d'Antoine Compagnon, André Guyaux, Sébastien Mullier et François-Bernard Mâche.
Les travaux ont fait l'objet d'une publication, disponible ci-dessous.

 

Traviès de Villers, « prince du guignon » 

par Antoine Compagnon, professeur au Collège de France

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Professeur et historien de la littérature française, Antoine Compagnon a enseigné à la Sorbonne et à l’université Columbia de New York. Il est, depuis 2006, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de Littérature française moderne et contemporaine. Il est notamment l’auteur de La Troisième République des lettres (1983), Proust entre deux siècles (1988), Les Cinq Paradoxes de la modernité (1990), Les Antimodernes, de Joseph de Maistre à Roland Barthes (2005) et Les Chiffonniers de Paris (2017).

 

"Baudelaire et l’art baroque "

par André Guyaux, professeur à la faculté des lettres de Sorbonne Université

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André Guyaux est professeur à la faculté des lettres de Sorbonne Université, où il dirige le centre de recherche sur la littérature française du xixe siècle. André Guyaux est l’auteur de travaux sur Rimbaud (Poétique du fragment. Essai sur les Illuminations de Rimbaud, Neuchâtel, À la Baconnière, 1985 ; Duplicités de Rimbaud, Paris-Genève, Champion-Slatkine, 1991 ; Rimbaud. Cahier de l’Herne, 1993 ; édition des Œuvres complètes, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2009, rééd. 2011, 2013, 2015 et 2018) et sur Baudelaire (Baudelaire. Un demi-siècle de lectures des Fleurs du Mal, 1855-1905, Pups, 2007 ; La Querelle de la statue de Baudelaire, août-décembre 1892, Pups, 2007 ; édition de Fusées et Mon cœur mis à nu, Gallimard, coll. « Folio », 2016 ; Le Paris de Baudelaire, Éditions Alexandrines, 2017). Il s’est également intéressé à d’autres écrivains du xixe siècle, comme Sainte-Beuve (édition de Volupté, Gallimard, coll. « Folio », 1986) et à Huysmans (Cahier de l’Herne, 1985, rééd. 2019).

 

"Logique de la critique d’art : Baudelaire et les paradoxes de la peinture "

par Sébastien Mullier, professeur de littérature en Lettres supérieures

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Sébastien Mullier enseigne la littérature en Lettres supérieures (Hypokhâgne) et en Première supérieure (Khâgne). Agrégé de lettres modernes (2001), auteur d’une thèse dédiée à la figure de Vénus dans l’œuvre de Mallarmé (2006), il consacre ses recherches notamment aux liens entre le corps et le poétique dans la seconde moitié du XIXe siècle, ainsi qu’aux relations entre la littérature et les arts plastiques dans le cadre d’expositions (Charles Gleyre, Redon, Gauguin ou Rodin). Il a également publié un essai sur la peinture contemporaine, Emmanuelle Amsellem : vers la couleur cathédrale (éd. Hermann, 2015). Parallèlement à ses recherches, il écrit depuis 2015 des livrets d’opéra pour des compositeurs étrangers.

 

"Baudelaire et l’exception musicale" 

par François-Bernard Mâche, membre de l’Académie des beaux-arts

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Membre de l’Institut, François-Bernard Mâche a mené de front deux carrières. Comme compositeur, formé au Conservatoire national supérieur auprès d’Olivier Messiaen et au Groupe de recherches musicales de Pierre Schaeffer, il a été invité et joué dans une trentaine de pays, il a reçu le prix Italia (1977), le Grand Prix national de la musique (1988), le Grand Prix de la musique symphonique de la Sacem (2002). Son catalogue compte aujourd’hui plus de cent œuvres illustrant tous les genres et toutes les techniques. Par ailleurs, normalien, agrégé et docteur ès lettres, il a dirigé pendant dix ans le département Musique de l’université de Strasbourg, a publié sept livres et a terminé sa carrière d’enseignant comme directeur d’études à l’Ehess. Il a été élu membre de la section de composition musicale de l’Académie des beaux-arts en 2002, au fauteuil précédemment occupé par Iannis Xenakis, et nommé docteur honoris causa de l’université d’Athènes en 2011.