Maxime Duveau, premier prix de dessin

Prix de dessin Pierre David-Weill 2016

L’Académie des beaux-arts encourage la pratique du ‎dessin, geste fondamental de la création artistique, en organisant chaque année, le Prix de Dessin Pierre David-Weill - Académie des beaux-arts. Créé en 1971 par Pierre David-Weill, membre de l’Académie des beaux-arts, et activement soutenu par son fils Michel David-Weill, lui-même membre de l’Académie, ce concours est ouvert aux artistes de moins de quarante ans, français ou étrangers (résidant en France depuis au moins six mois). Les œuvres des lauréats ainsi qu’une sélection de dessins des participants font l’objet d’une exposition au Palais de l’Institut de France, Pavillon Comtesse de Caen.

Le Prix de Dessin Pierre David-Weill pour l’année 2016 a été attribué à Maxime Duveau (premier prix), Nicolas Sage (deuxième prix) et Guillaume Duhirel (troisième prix).

Aux côtés des trois lauréats, le jury a sélectionné 20 candidats qui ont participé à cette exposition : Tiany Andrianasomanana, Sidonie Bilger, Nicolas Boisbouvier, Jade Boissin, Huguo Bonamin, Loïc Largier, Guillaume Larroque, Thomas Lévy-Lasne, Louisa Marajo, Samuel Martin, Jérôme Minard, Sumin Park, Yujeong Pyeon, Félicia Révay, Romain Ruiz-Pacouret, Kristina Shishkova, Quentin Spohn, Lisa Ternon, Henri Wagner et Fabien Yvon.

 

Les lauréats de l'édition 2016

Premier Prix - Maxime Duveau 


Né en 1992, Maxime Duveau étudie à la Villa Arson.
« Il n’y a personne dans les œuvres de Maxime Duveau. Espaces de projections nostalgiques ou fantasmés, ses dessins au fusain prennent leurs sources dans la mythologie du rock californien des années 50-70.
Il travaille à partir d’images glanées sur internet ou de ses propres photographies de voyages, à Los Angeles par exemple, où il collecte signes et empreintes des lieux cultes d’une scène d’un âge d’or révolu. Ses dessins sont également des espaces qu’il traite au moyen d’un large registre de gestes à la surface. C’est ainsi que les paysages désincarnés de la ville-décor sont révélés par les réserves de scotch qu’il opère en amont. Palimpsestes contemporains, ses compositions plus abstraites font l’objet d’un travail de texture et de matière. Il gratte, froisse ou lacère le papier et ressuscite des décors de bars ornés de tags aux sentences définitives Dead End ou d’affiches de concerts dont il réalise les transferts parfois à même le mur.
Si le rock est un prétexte à cette archéologie, c’est finalement d’atmosphère dont il est question dans les dessins de Maxime Duveau. Une ambiance parfois proche de celle que souffle le saxophone de John Lurie dans Permanent Vacation. » Benjamin Laugier.

maxime duveaumaxime duveau

 


Deuxième prix - Nicolas Sage


Nicolas Sage est né en 1988. Issu du monde de l'architecture (diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture Paris-Belleville), il s'efforce de représenter à travers différents médiums – le dessin, la peinture et la gravure –  les atmosphères et l'espace visuel qui nous entourent. Cet étrange quotidien qui nous est souvent invisible.
"La base de ma démarche est un travail sur le motif en petits ou grands formats. Celui-ci se développe ensuite en atelier à l'aide de diverses notes et croquis complémentaires pris dans des carnets. Mes influences sont diverses, allant de Piranèse à Manet et Antonio Lopez Garcia."
Dernièrement, il a participé à la 71e édition de la Société des Peintres-Graveurs français.

nicolas sage

 

Nicolas Sage

 

Troisième prix - Guillaume Duhirel


Né en 1990, Guillaume Duhirel étudie à l'Ecole des Beaux-Arts de Nantes.
"Traiter l'espace, le questionner, réfléchir sur la projection que nous nous en faisons", tel est le fondement de son travail.
"Cette fascination pour "l'espace suggéré", "l'espace représenté", ou encore "l'espace fictif" se nourrit aussi bien des décors de cinéma que de la peinture hollandaise du XVIIe, ou encore de la simple observation des pièces qui me sont familières. Qu'est ce que le fond d'une peinture si ce n'est la suggestion d'une possibilitée spaciale, d'un contexte dans lequel le peintre encre ses protagonistes, donnant ainsi vie à la scène de son tableau."

Guillaume DuhirelGuillaume Duhirel


 

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