Katarzyna Wiesiolek

Prix de dessin Pierre David-Weill 2017

L’Académie des beaux-arts encourage la pratique du ‎dessin, geste fondamental de la création artistique, en organisant chaque année, le Prix de Dessin Pierre David-Weill - Académie des beaux-arts. Créé en 1971 par Pierre David-Weill, membre de l’Académie des beaux-arts, et activement soutenu par son fils Michel David-Weill, lui-même membre de l’Académie, ce concours est ouvert aux artistes de moins de quarante ans, français ou étrangers (résidant en France depuis au moins six mois). Les œuvres des lauréats ainsi qu’une sélection de dessins des participants font l’objet d’une exposition au Palais de l’Institut de France, Pavillon Comtesse de Caen.

Les Prix de Dessin Pierre David-Weill pour l’année 2017 ont respectivement été attribués à Katarzyna Wiesiolek (premier prix), Yann Yvinec (deuxième prix), et Lilian Coquillaud (troisième prix). Une mention a été décernée à Christelle Téa.

Les dessins des lauréats ont été exposés du 16 au 26 mars 2017 au Palais de l'Institut de France.

Aux côtés des lauréats et de la mention, 18 candidats ont été sélectionnés par le jury pour participer à cette exposition : Agathe Bokanowski, Madeleine Calafell, Delphine Chevalme, Iglika Christova, Shan Shan Cui, Alexis de Raphelis, Pernelle Duvillet, Erwann Guerroué, Maxime Lemoyne, Heji Lim, Maud Maffei, David Mostacci, Damien Moulierac, Rémi Moustard, Louise Parnel, Viktoriia Sviatiuk, Juliette Vivier et Justin Weiler.

 

 

Les lauréats de l'édition 2017

Premier Prix - Katarzyna Wiesiolek

Née en 1990 à Nowogard en Pologne, Katarzyna Wiesiolek a étudié à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.

« Dans mes recherches artistiques, je porte un intérêt à des moments fugaces de la vie quotidienne. Je tente avec soin de révéler ma propre interprétation de la réalité par des œuvres qui tirent leurs matérialités d'événements, d'images ou de moment de contemplation. Dans mes œuvres, l’utilisation du fusain est importante ; par ce biais je peux exprimer d’une manière sensible le passage du temps, la nostalgie d’un moment. Par conséquent l'ensemble de mes dessins engagent une réflexion sur ma propre identité en rapport à mon pays natal, la Pologne. »

Katarzyna WiesiolekKatarzyna WiesiolekKatarzyna Wiesiolek

 

Deuxième Prix - Yann Yvinec, dit Hyane

Né en 1982, Yann Yvinec est diplômé de l’École des Beaux-Arts de Saint-Etienne en 2008. Il vit et travaille à Toulouse. Il effectue un passage dans le monde du design-produit puis revient à une pratique plus libre où la forme existe pour elle-même et non en tant que valeur ajoutée. Il est co-fondateur de l’association Thermostat-7 œuvrant dans les domaines de l’illustration, la conception, la construction de décors ou d’animations pour des événements culturels. Parallèlement, il développe sa pratique artistique autour de l’idée du doute et du paradoxe en interrogeant ses propres pulsions.

« Les idées sont un prétexte, le "faire" une nécessité. Comment illustrer le chaos, la quête incertaine et angoissante que représente tout engagement sincère dans un processus de création ? A travers un travail plastique pluridisciplinaire, Hyane (son avatar) affiche et revendique ses errances et repentirs face à l'écoulement inexorable du temps. Ses dessins sont charognards, ses architectures de glaise, toujours au bord de l’effondrement. »

Yann Yvinec, dit HyaneYann Yvinec, dit HyaneYann Yvinec, dit Hyane

 

Troisième Prix - Lilian Coquillaud

Lilian Coquillaud est né en 1983. Il travaille les techniques traditionnelles du dessin avant de s’orienter vers l’illustration. En 2011, il publie sa première bande dessinée Les peuples oubliés (scénario de Julien Berteaux) aux Editions Paquets.

« Confronter le spectateur à des terres inconnues, des champs des possibles hostiles à l’homme, qui cohabite avec le monde actuel et dont le processus de création remonte aux temps primordiaux. » Il propose « une vision cinématique,envisageant ces paysages statiques comme un mouvement, une animation lente qui ralentit jusqu’à se figer. Le temps se dilate à la recherche d’un point critique créant une atmosphère singulière. Une fenêtre s’ouvre sur la puissance des temps mythiques presque oubliés des hommes et qui interroge notre condition humaine et mesure notre fragilité ».

Lilian CoquillaudLilian CoquillaudLilian Coquillaud

 

Edition précédente / suivante